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Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ? Comment se passe le diagnostic ? De nombreuses questions se posent quand un proche est atteint par la maladie. Autour du diagnostic, des symptômes ou des prises en soins en EHPAD, Korian vous donne ici quelques clés pour répondre à vos interrogations.
Définition de la maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurocognitive complexe altérant progressivement les fonctions cognitives telles que : la mémoire, le langage, les fonctions motrices, et l’orientation spatio-temporelle.
La maladie d’Alzheimer est une problématique de santé publique, du fait de l’augmentation du nombre de personnes atteintes, fortement liée à l’augmentation de l’espérance de vie.
Causes et facteurs de risques
Les causes précises de la maladie d’Alzheimer n’ont pas encore été découvertes, mais l’évolution des recherches et des connaissances a mis en exergue la combinaison de plusieurs facteurs favorisant le développement de la maladie.
Parmi ces facteurs de risques, on peut citer :
- l’âge,
- le genre : le sexe féminin (>80 ans ),
- Des facteurs de risques cardiovasculaires,
- HTA non traitée,
- AVC,
- l’hypercholestérolémie,
- le diabète, le surpoids, l’obésité,
- le vieillissement (à partir de 65 ans, le risque de développer cette pathologie double tous les cinq ans)
- le niveau d’instruction,
- les factuers environnementaux (tabac, alcool, pollution, certains médicaments...),
- les troubles du sommeil,
- les troubles de l’humeur comme le stress chronique, ou la dépression,
- une alimentation peu équilibrée, le manque d’activité physique et d’activité intellectuelle stimulante pourraient être également associés à un risque.
Si la maladie d’Alzheimer n’est pas héréditaire dans la plupart des cas (1,5% à 2% d’hérédité), on retient tout de même des facteurs génétiques pouvant augmenter le risque d’atteinte. Les chercheurs ont découvert qu’environ 60 % des personnes souffrantes de la maladie d’Alzheimer sont porteuses du gène Apolipoprotéine E4 (ApoE4)**. Le gène SORL1 semble aussi impliqué dans l’apparition de la maladie.
Maladie d’Alzheimer : que se passe-t-il dans le cerveau ?
La dégénérescence accélérée des neurones se traduit par une atrophie globale du cortex cérébral, particulièrement marquée dans l’hippocampe, région de la formation de nouveaux souvenirs.
La maladie d’Alzheimer produit des effets sur le tissu cérébral. Elle réduit le nombre de cellules nerveuses et de synapses, et dont les neurones s’enchevêtrent différemment.
De plus, des agrégats anormaux de fragments des protéines neurotoxiques (les peptides amyloïdes), appelés plaques amyloïdes, se forment et s’agglomèrent entre les cellules nerveuses. Les scientifiques étudient de près ces plaques amyloïdes, qui sont suspectées de causer l’altération des cellules et la perte des tissus dans la maladie d’Alzheimer.
A ces lésions s’ajoute une inflammation des neurones, s’altérant progressivement.
La démence appelée Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est la forme de troubles neurocognitifs la plus fréquente chez les personnes âgées puisqu’elle représente 65% des cas de maladie neuro-évolutive.
Le terme “démence” a beaucoup évolué à travers les époques et n’a rien à voir avec la folie : il désigne de façon générale les problèmes de santé qui entraînent une diminution irréversible des fonctions cognitives. Ce terme garde une valence négative il sera donc privilégié de parler de Trouble Neuro-cognitif majeur.
Une personne atteinte de cette maladie perd progressivement ses facultés et ses proches seront témoins de l’altération des fonctions cognitives avec le temps. La personne présente des difficultés à mémoriser les événements, à reconnaître les visages et les objets, ou encore à se rappeler la signification des mots.
Il est possible de stimuler les capacités restantes afin de les maintenir mais aussi d’aider la flexibilité mentale à s’adapter pour faire face aux difficultés cognitives associées à la maladie. Au sein des maisons Korian, les thérapies non-médicamenteuses seront une des réponses apportées.
Les symptômes de la maladie d’Alzheimer
Il est important de les prendre en considération et de repérer des symptômes le plus tôt possible, de questionner le médecin traitant afin d’apporter à votre proche une prise en soin rapide et adaptée.
Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer
Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est indispensable. Il doit être le plus précoce possible.
Il n’existe pas aujourd’hui, de possibilité de dépister la maladie avant les signes même si des travaux de recherche sont en cours à partir d’examens plus ou moins invasifs sur ce sujet. Un dépistage par ailleurs n’aurait de sens qui si on disposait d’un traitement efficace.
L’objectif prioritaire est de diagnostiquer la maladie au plus tôt, en détectant ses premiers symptômes, afin d’anticiper et ainsi de préserver la qualité de vie et l’autonomie des personnes le plus longtemps possible. Le diagnostic permet notamment d’enclencher une prise en charge médicale et médico-sociale adaptée et évolutive et d’apporter un soutien aux aidants. Il s’agit de diagnostiquer pour agir.
Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer repose sur plusieurs types d’examens (bilan clinique et biologique, tests neuropsychologiques, imagerie médicale,). Les médecins généralistes peuvent réaliser des premiers examens (biologiques notamment) permettant d’éliminer d’autres diagnostics.
Le suivi de l’évolution des différents symptômes est très important pour confirmer le diagnostic, et écarter d’autres maladies qui peuvent être à l’origine de troubles de la mémoire et des fonctions intellectuelles (comme les encéphalopathies vasculaires, les maladies à corps de Lewy, les dégénérescences fronto-temporales, la maladie de Creutzfeldt-Jakob…).
Les centres experts/ressources-compétences sont des acteurs essentiels dans l’organisation territoriale des parcours de prise en charge des personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives. Labellisés par les ARS, leur rôle est prépondérant pour favoriser les collaborations entre les divers acteurs au service de la continuité et la fluidité de ces parcours.
Même si aucun traitement curatif n’existe à ce jour, le diagnostic précoce permet un meilleur accompagnement de la personne, et une meilleure prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse à travers notamment des activités sociales et thérapeutiques. Il permettra également de mieux orienter la personne vers des structures spécialisées, tel qu’un accueil de jour ou encore en EHPAD un PASA : le Pôle d’Activités et de Soins Adaptés (PASA) chez Korian.
La prise en soins dans les maisons Korian
En tant qu’aidant, les questions autour de l’hébergement d’un proche atteint par la maladie sont nombreuses. Le maintien à domicile est-il possible ? Est-ce plus sécurisant d’envisager l’entrée en EHPAD ? Dois-je me tourner vers un hébergement permanent, un hébergement temporaire ou un accueil de jour ?
Les équipes Korian sauront vous guider au mieux dans vos prises de décisions. Aussi, elles vous orienteront vers les aides financières et les mesures juridiques adaptées.
Au cœur des EHPAD, vous trouverez un accompagnement et des réponses, mais aussi des dispositifs spécifiques liés à la maladie.
Les thérapies non-médicamenteuses (TNM)
Longtemps la seule réponse de prise en charge de la maladie d’Alzheimer ou apparentées a été une réponse médicamenteuse. Or plusieurs études ont démontré, que les traitements médicamenteux cherchant à limiter les troubles du comportement étaient plus délétères pour la personne. C’est ainsi que durant les 15 dernières années, les approches non médicamenteuses se sont développées offrant une réponse plus adaptée pour canaliser les troubles du comportement tout en favorisant un bien-être pour le malade.
Parmi ces approches non médicamenteuses, Korian a décidé d’instaurer les Thérapies Non Médicamenteuses comme un pilier de sa politique médicale pour l’accompagnement de la personne.
À l’entrée de la personne, le personnel soignant des maisons Korian établit un bilan global, base de l’écriture du projet personnalisé alliant projet de vie et de soins adapté pour l’aider à maintenir son autonomie.
Les thérapies non-médicamenteuses chez Korian sont réparties en trois axes :
- les thérapies fonctionnelles, permettent, via des activités physiques de groupe ou de rééducation de stimuler les capacités motrices (activités physiques en groupe et rééducation physique à partir d’une console de jeux vidéo),
- les thérapies cognitives qui stimulent la mémoire, mais aussi le langage, entraînent plusieurs zones du cerveau (langage, souvenirs, …),
- les thérapies comportementales pour soulager les situations complexes (angoisse, cris, repli sur soi, etc.) et apporter du bien-être.
Des espaces de vie adaptés
Au sein de maison Korian, l’espace de vie s’adapte à l’évolution de la maladie d’Alzheimer ou aux troubles apparentés.
Une scénarisation sera apportée aux espaces afin de favoriser la prise de repères dans les lieux de vie.
Par ailleurs, certains espaces sont là pour maximiser le bien-être du résident tout en diminuant les troubles du comportement, l’espace balnéothérapie ou encore la salle Snoezelen (à disposition dans certaines maisons Korian). Les espaces Snoezelen sont des lieux aménagés pour que l’ensemble des sens soit stimulé par des jeux de lumière tamisée, ou la diffusion de lumière, ou encore d’huiles essentielles.
Des équipes pluridisciplinaires dédiées
Les établissements Korian comprennent des équipes pluridisciplinaires composées de tous les types de spécialistes, dans les domaines de l’animation, de la santé, du sport et du bien-être, permettant une prise en soin complète et individualisée de la personne souffrant de la maladie d’Alzheimer.
* Chiffres issus de France Alzheimer
** Source : http://www.alzheimer-genetique.fr/professionnels-de-sante/facteurs-de-risque-alzheimer