Bonjour
Mon mari suite à une hospitalisation de 4 mois a été accueilli début avril en unité protégée, a l’Ehpad du Vencay à Saint Avertin.
Lors de son arrivée en ambulance, l’accueil s’est effectué dans une chambre où personne n’était là pour le rassurer. Nous avons vu une infirmière dont c’était le premier jour et qui a juste rempli
Son formulaire. On nous a demandé d’aller en salle de goûter. Tous les résidents étaient assis, somnolents, une soignante présente qui nous a dit de nous asseoir.
Pas une parole d’accueil, pas de présentation des lieux.
Une responsable hôtelière m’a fait etablir l’état des lieux…de la chambre.
Bref un accueil impersonnel, pas rassurant des femmes présentes mais pas pour les résidents.
Une femme âgée dans un fauteuil qui tenait sa tasse en s’endormant et en s’inclinant (depuis bien 5mn) a renversé son verre, la femme de ménage qui était proche d’elle a crié en disant « mais c’est pas possible! »et une AS passant dit mais c’est pas moi qui devait faire boire Madame X. Cette scène s’est passée devant moi visiteuse, sans aucune retenue!!!
Les tables qui servaient aux activités et aux repas étaient sales. Dehors par terre un gant plastique plein de mégots servait de cendriers.
Et le plus dramatique c’est que au bout de 3 nuits, une infirmière m’a attrapée dans le couloir, en me disant que j’avais oublié de dire que mon mari était violent. Il sortait de 4 mois d’hôpital après inflammation du cerveau dûe à l’angiopathie amiloyde cérébrale dont il souffre.
Jamais mon mari n’a été violent. C’était suite à une erreur de chambre où il s’était couché et endormi, et où la veilleuse de nuit l’a réveillé pour le ramener dans sa propre chambre. Pourquoi s’est-il trompé, 3 jours de présence et pas d’accompagnement ???
J’ai alors proposé mes services pour aider au couchage du soir. Deux nuits sans que l’on me fasse appel..
À 22 h la cinquième nuit inquiète je téléphone pour prendre des nouvelles.
Là, une femme en furie me répond, ah vous tombez bien votre mari est complètement malade, il n’écoute rien, ici il y’a des règles à suivre…. Très surprise je demande à cette personne de se calmer, qu’il n’y a jamais eu ce genre de soucis. Réponse: ah oui je comprends vous êtes complètement dans le déni, vous ne comprenez rien à la pathologie. De toute façon les pompiers sont là, ils connaissent déjà le phénomène ( mon époux)et il part aux urgences. Je ne suis pas payer pour ça!!
Vous avez donc une veilleuse de nuit seule , visiblement pas formée, pas capable de réfléchir à ce problème , qui en amont, aurait dû etre résolu en équipe.
Les urgences une demi-heure après m’ont rassuré que mon mari était très calme, qu’il n’avait rien à faire en psychiatrie et qu’il repartait en médecine aiguë à chu Bretonneau Tours pour voir ce qu’on faisait .
La directrice de l’établissement, contactée a affirmé qu’elle ne reprendrait pas ce malade!!
Le 3 mai, nous avons enfin retrouvé une place en unité protégée aux antipodes du Vencay, où on s’occupe des résidents avec dignité, respect du malade et bienveillance.
L’équipe, de la directrice à la femme de ménage connaissent leurs résidents , et s’impliquent dans la vie de l’établissement.
Je dirai du Vencay que c’est tout le contraire et je n’ai jamais reçu un seul appel de l’établissement en question.
Cet événement m’a bouleversé m’a mis dans une colère noire, j’ai dû être suivie médicalement pour dépression. Mon mari a 72 ans et je ne vous souhaite pas monsieur ou madame de vivre cette épreuve.ce fut terrifiant.
Je vous demande, avec insistance et tristesse, d’étudier la prise en charge des résidents dans cet Ehpad.
Pour mon mari et pour toutes les personnes fréquentant vos établissements je vous demande de réagir dignement et avec professionnalisme.
C’était dans la nuit du 6 au 7 avril 2025
Avec mes mes salutations distinguées
Mme Dubois Béatrice