La maladie de Parkinson est la plus courante des pathologies neurodégénératives après la maladie d'Alzheimer. Il s'agit d'une maladie neurologique chronique impactant directement le système nerveux.
Elle évolue différemment d'une personne à une autre, et qui se caractérise par la destruction d'une catégorie spécifique de neurones, les neurones à dopamine, un neurotransmetteur indispensable au contrôle des mouvements du corps. Lorsque 50 à 70 % de ces neurones sont détruits, les symptômes moteurs apparaissent et c'est en général à ce moment-là que la personne consulte et que le diagnostic est posé.
Sa cause précise n'a pas encore été découverte, les hypothèses tendent vers une combinaison de plusieurs facteurs (génétiques et environnementaux) qui conduirait au déclenchement de la maladie.
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Les symptômes principaux de cette maladie sont des symptômes moteurs :
D'autres symptômes ou difficultés peuvent affecter la vie quotidienne (fatigue, douleur,dépression, problème de communication ...).
La maladie de Parkinson ne se guérit pas mais des traitements existent pour en atténuer les effets : traitements médicamenteux, traitements non médicamenteux et traitements chirurgicaux.
Les neurologues prescrivent les traitements qui peuvent évoluer dans le temps et d'une personnes à l'autre.
Les traitements médicamenteux ont pour but de pallier le manque de dopamine, soit grâce à une molécule qui se transforme en dopamine une fois dans le cerveau, soit grâce à une substance qui reproduit l'effet à la dopamine.
La stimulation cérébrale profonde (SCP), aussi appelée neurostimulation, est pratiquée sur 5 à 10 % des malades de Parkinson et est réservée à des cas difficles à traiter.
Les effets secondaires:
Les traitements médicamenteux sont susceptibles d'être accompagnés d'effets secondaires réversibles :
• les dyskinésies, mouvements anormaux involontaires qui révèlent une stimulation dopaminergique trop importante.
• les troubles du comportement, tels qu'hyperactivité, troubles du comportement alimentaire.
Les traitements non médicamenteux, comme les thérapies fonctionnelles et plus particulièrement la kinésithérapie, permettent de mieux gérer certains troubles. Ces thérapies améliorent les symptômes
moteurs. Elles sont un complément essentiel aux traitements médicamenteux. Elles ne doivent pas être minimisées car elles améliorent la qualité de vie des personnes atteintes.
• Les thérapies fonctionnelles passent, notamment par la kinésithérapie et l'Activité Physiques Adaptées (APA), importantes pour le maintien de l'autonomie. et physiques sont préservées au maximum.
• L’orthophonie permet de prévenir ou de corriger les diffcultés de parole
la déglutition. Cette rééducation permet de et d'écritures et les troubles de la déglutition. Cette rééducation permet de minimiser l'isolement social et du patient.